bČu « Une grammaire tibétaine », chapitre 10

bČu est composé de 3 séquences, encadrées par la formule Chassez le neuf il revient au galop – où le mot neuf, homonyme, s’interprétera dans ce proverbe à la fois comme un chiffre et comme un adjectif substantivé.

En exergue du chapitre 10, donc, le commentaire d’une coutume culinaire du nouvel an tibétain, traduit de Namkai Norbu Dewang.

Le dixième chapitre s’ouvre par l’analyse du phonème « ma » et d’un choix de commentaires que cette unité a pu susciter dans la tradition tibétaine depuis Thonmi Sambhota.

Ce commentaire philologique laisse place à un somptueux poème de 9 pages consacré à Gendun Čhöp’el (1903−1951), érudit tibétain élevé dans la tradition monastique bouddhiste, mais de tendance réformiste. Quant à savoir comment le phonème « ma » peut informer le poème consacré à Gendun Čhöp’el, c’est une question (ou une piste de lecture) que nous offrons à la méditation de nos lecteurs.

Enfin, un glossaire conclut le livre, suivi d’une note biographique consacrée à Gendun Čhöp’el et d’une remarque méthodologique sur l’entreprise de Bénédicte Vilgrain, pointant en particulier un emprunt formel au poète contemporain allemand Ulf Stolterfoht.

Chassez le neuf il revient au galop.

bĈu de Bénédicte Vilgrai 2012 14 x 22 cm, 36 p., 9 € isbn : 978-2-917786-14-7

Auteur : Bénédicte Vilgrain

2012
14 x 22 cm, 36 p., 9 €
978−2−917786−14−7

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