La poésie entière est préposition

La poésie entière est préposition regroupe cinq séquences parues respectivement dans les n° 10, 18 et 24 de la revue Fin, dirigée par Jean Daive et publiée par la Galerie Pierre Brullé (> C.66* > C.74*). La première séquence, intitulée « Un métier d’ignorance », parue initialement aux USA dans la traduction de Joseph Simas, à l’occasion de deux conférences données par Emmanuel Hocquard et Claude Royet-Journoud à San Francisco et à l’Université de San Diego, date de 1987. La deuxième séquence, composée à la demande d’Emilio Araúxo – traducteur galicien de Claude Royet-Journoud – date de 2001. La troisième et la quatrième séquences, « Discriminer » et « De la préposition » datent respectivement de 2001 et de 2003 ; leur écriture est contemporaine à l’élaboration de Théorie des prépositions, et répond probablement à une sollicitation de Jean Daive. La cinquième séquence est, comme le titre « Becquet » l’indique, adventice ; elle regroupe la plus grande partie des notes rédigées par Claude Royet-Journoud dans deux cahiers manuscrits, et jusqu’alors inédites.

Il se trouve en effet que, scandés par les différentes circonstances où il a été amené à parler de son travail – le plus souvent à l’occasion d’entretiens –, Claude Royet-Journoud a tenu, dès après la publication des objets contiennent l’infini, deux cahiers de notes en marge de son écriture. Ces deux carnets présentent, consigné au jour le jour, un ensemble composite de réflexions personnelles, de citations rencontrées au cours de lecture et de retours théoriques sur certains aspects de son travail d’écriture.
Le premier carnet (un cahier Clairefontaine vert) s’ouvre sur l’écriture des « conférences américaines » (> F.22*) ; il contient un nombre important de pages consacrées à Une méthode descriptive (> E.11a*) et semble s’achever par la préparation de l’entretien avec Serge Gavronsky (> E.17a*). Le deuxième carnet (un cahier relié sous couverture noire) s’ouvre sur la figure du « X », qui structure la tétralogie et dont il est question dans l’entretien avec Keith et Rosmarie Waldrop (> E.18a*) ; il s’interroge sur les valeurs du mot FIN à la dernière page des natures indivisibles, et s’achève par des notes plus précisément consacrées à la préposition (> C.74*). – En les regroupant par chapitres, La poésie entière est préposition contient en substance la totalité de ces deux carnets.

* Le code utilisé renvoie à Claude Royet-Journoud : Une Bibliographie Tome 1, 1962 – 2003, selon le classement choisi dans cet ouvrage (version PDF téléchargeable ici).

de Claude-Royet Journoud 2007 14 x 22 cm, 56 p., 12 € isbn : 978-2-9524961-4-8

Auteur : Claude Royet-Journoud

2007
14 x 22 cm, 56 p., 12,17 €
978−2−9524961−4−8

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