un début un milieu une fin
L’écriture dans son déroulement temporel (un début un milieu une fin) et spatial (Paris Nantes Hala Sultan Tekke, Larnaca) confère sens et étendue au poème que nous publions aujourd’hui : récit d’une histoire d’amour dont l’ellipse même découvrirait l’érotisme.
Dès lors, on pourrait dire de l’écriture ce que l’auteur remarque à propos des poteries de Anne Dangar, « l’âme de Moly-Sabata » où Éric Houser a été récemment reçu en résidence : Quant à l’écriture, pourquoi est-ce émouvant ? Je crois que c’est parce qu’elle accueille le vide (ou encore : l’amour), qu’elle le contient, qu’elle lui donne forme. Et que ce vide (ou l’amour que tente de ressaisir l’écriture) a un rapport avec le silence (ici : une femme).
Dans une langue économe, précise et plastique un début un milieu une fin retrouve ainsi l’axiome de la lyrique médiévale, pour lequel la théorie d’Amour est le coeur et germe unique du poème.
Auteur : Éric Houser
2018
14 x 22 cm, 44 p., 9 €
978−2−917786−51−2
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