Trisidus
Trisidus est-il un mot-valise ? Il donne en tous les cas son nom à une esquisse de personnage, et son titre au livre de Stéphane Le Mercier.
Ce livre est un composite de souvenirs d’espaces domestiques, de paysages ruraux traversés par l’artiste dans les années 1990 – 2000, principalement la Hongrie, l’Irlande, l’Allemagne et enfin la Bretagne : cette dernière région formant le point où Trisidus revient hanter les lieux de ses ancêtres.
Ainsi, les poèmes composant ce livre n’étant imprimés qu’en belles pages, la transparence du papier (justement nommée effet fantôme) permet de voir s’agencer en seconde lecture un récit parallèle dont la clé est scellée dans une citation de Freud, sous l’aspect de deux lignes surimprimées, issues de L’intérprétation du rêve :
« la maison qui constitue la seule représentation typique,
c’est-à-dire régulière de l’ensemble de la personne humaine
A propos de Trisidus, Stéphane Le Mercier écrit : « Je voulais parler d’Europe alors je me suis concentré sur les poutres et les terrains communaux. »
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La publication de Trisidus s’accompagne de l’édition d’une affiche par Incertain sens, composée par Grégoire Sourice et intitulée Semaine ouverte (24 x 35 cm, Arcoprint Edizioni 1.3, avorio 85g – Fedrigoni, Europe 8 pts demi-gras), achevée d’imprimer à 300 exemplaires sur presses typographiques le 1er mai 2020.
Auteur : Stéphane Le Mercier
2020
15,2 x 22,8 cm, 32 p., 9 €
978−2−917786−64−2
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